Brésil: Chroniques d’un voyage sans fin…

Carnet de voyage: DU 22 octobre au 4 novembre 2019 (2 semaines)

Pour nos 10 ans de mariage, nous partons enfin au Brésil, comme prévu deux ans plus tôt, mais sans les Petits Cailloux (Marine, Paolo et Timothée).


22 OCT – Le trajet, c’est vraiment des vacances?

3h30. Ca y est, ça commence. On y est… J-0… 3h30 du matin, le réveil sonne…

Heureusement, les sacs ont été préparés la veille (au soir), et forcément, 4h de sommeil, c’est court. Mais ce n’est pas grave, vu ce qui nous attend!

5h30. Première étape, l’aéroport. On est large! 3h d’attentes, pour un vol qui décolle à 8h20. Enregistrement des bagages, passage du contrôle d’inspection filtrage. Le moral est là, mais le sommeil se fait sentir…

Bronzette au terminal 2F – Roissy Charles de Gaulle

Visite des magasins du terminal 2F: fait!

Prendre un café: fait!

Trouver un petit cadeau pour Beth: fait!

8h00. Toujours pas embarqué, et c’est le drame. L’annonce fatidique: vol retardé, prévu 9h30. Premier coup de stress, mais on est large. Il y a 50 minutes de vol pour Amsterdam, et notre correspondance pour Rio décolle à 12h45. Donc on est bon, mais c’est juste un peu long… Les paupières de Mayeul sont lourdes, lourdes, lourdes…

8h20. Vol à nouveau décalé, à 9h50.

Puis on est nous même décalés: on passe de la porte F23 (au milieu du terminal), à la porte F31 (au sous-sol, au bout du couloir, au niveau des pistes)… Je crois qu’on va aller à pieds à Rio, ce sera plus rapide…

9h50. Le stresse monte. Va-t-on avoir notre correspondance. Je cours au bureau d’information Air France, qui me dit que tant que le vol ne se décale pas plus, on devrait être bons. Il me propose même de m’enregistrer directement sur un vol direct Paris-Rio, partant le soir même à 23h… On décide d’attendre, pour voir comment se profile la suite.

10h00. Après quelques annonces, selon laquelle il manquait d’abord l’avion, puis ensuite l’équipage, nous allons embarque, pour un décollage à 10h10. Quel optimisme!

10h30. Les portes se ferment. Les moteurs démarrent, l’avion bouge et la danse des hôtesse pour nous présenter les consignes de sécurité commence.

10h37. L’avion est en bout de piste….

Il est 10h40. Le départ est annoncé à 10h17… No stress at all! 

10h47. L’avion est toujours en bout de piste.

10h48. On décolle! Enfin! La pression est toujours là: Nous ne savons pas si nous aurons notre correspondance… Après un café et une viennoiserie (deux pour moi, c’est quand même les vacances), on commence à pense à autre chose.

11h50. L’avion a atterri, et va s’arrêter. Je bondis de mon siège, tenant la main de Mayeul, et commence à progresser vers les portes avant. On a quand même gagné 6 rangées, avant d’être bloqués par une tranche de Gouda au milieu du passage, qui récupérait sans se soucier de nous, sa valise… Pas grave, c’est toujours ça de gagné.

11h15. Après une course effrénée à travers l’aéroport d’Amsterdam, et après avoir passé la frontière internationale, nous sommes prêts à embarquer.

Youhou! On y est arrivés! 

Le stress retombe, on va pouvoir se mettre en mode vacances. Enfin, après avoir pris les sièges d’autres français, qui se sont finalement installés devant, à nos places (parce que là, on était vraiment coincés au bout de la rangée, près du hublot).

Job done!

11h45. L’avion décolle. 18 films, 2 faux déjeuners, 24 maux de dos, 2 genoux cassés, 1 mal de crâne, 2 maux de ventre, 47 micro-siestes… 11h de vol, c’est long! La prochaine fois, j’y vais en voiture!

19h35. L’avion se pose en douceur. Il fait nuit noire, mais ça y est, on a fait le plus dur: se supporter pendant 11h d’affilée, sans pouvoir s’échapper. Ca faisait longtemps qu’on n’avait pas été enfermés ensembles pendant autant de temps 😉 . Passage de la frontière: une formalité! Récupérer le sac: tout pareil (lui, il n’avait pas le stresse de rater sa correspondance); réserver un taxi: comme à la maison.

20h30. Arrivée chez Beth. On est comme à la maison, accueillis comme des princes (bien que Beth soit malade, à son retour d’Amazonie).

21h00. Boa noiche Copacabana! On devait aller faire un petit bisous à la mer, avant d’aller se coucher.

Na Praia! Copacabana!

22h00. Une part de pizza brésilienne chacun, qui au passage n’a rien d’un pizza: ni le goût, ni les ingrédients, ni la texture. Mais on a quand même un peu la dalle, alors on s’en contente. Surtout que ce met raffiné, est accompagné d’un succulent jus de fruit frais (oui, ici on ne sait pas faire autrement, le jus de fruit on le fait sur place, et c’est tant mieux!). Mangue et ananas/mente, telles sont nos doses. Un régal.

23h00. Extinction des feux… Une bonne nuit de sommeil, enfin. Heure française, il est à peu près 3h du matin, heure à laquelle on s’est réveillés…

Conclusion de la journée:

“Tout problème ressemble à un clou, pour celui qui possède un bon marteau”

Abraham Maslow

Ne cherchez pas, il n’y a aucun rapport !