Brésil: Cailloux & Compagnie

Carnet de voyage: du 04 au 28 juillet 2017 (25 jours)

Un regard, trois sourires, dix ans déjà ! Même si tu n’es pas avec nous, j’ai apporté dans mes bagages, nos deux Cailloux et un doudou. Ce voyage est avec toi dans nos cœurs, mon Amour!


J-4 – The Setup

Lambersart

On se prépare doucement.

Samedi, réveil difficile: tant de choses à préparer et pourtant, c’est les vacances, plus de travail… Mes premières vacances, depuis 1 an et demi, j’appréhende. Vais-je me souvenir comment faire? Heureusement, dans mes bagages, je vais glisser mes deux Petits Cailloux, Marine (9 ans) et Paolo (7 ans). Je sais déjà que je peux compter sur eux pour me rappeler que les vacances ne sont pas de tout repos!

  • Sac: shorts/jupes, pantalons/robes, tee-shirts, maillot de bain pulls, k-way, kit pharmacie? Check!
  • Programme: Rio, Costa Verde, Minas Gerais? Check!
  • Administratif: passeport, carte bleue, justificatifs de locations et d’hôtel? Check!
  • Electronique: téléphone, caméra, clefs de voiture? Check!

Heureusement, Maman Poule (Mayeul) veille au bon déroulement des opérations.

Famille Cailloux en pleine préparation

Et Doudou? Doudous? Les trois doudous sont présents! Oui, j’ai bien dit trois, un passager clandestin s’est glissé dans mon sac!

Plus qu’à charger la voiture!


Petit tour, gros programme !

Je vais essayer de vous emmener avec moi à la découverte du Brésil, avec des yeux d’enfant!

Le programme est cadencé en 3 étapes :

  • Rio de Janeiro: Pao de Azucar, Corcovado, Jardim Botanico, Maracana, Copacabana…
  • Costa Verde: Ilha Grande, Paraty, Ponta Negra, Saco de Mamangua Paraty
  • Minas Gerais: Tiradentes, Ouro Preto, Mariana, Belo Horizonte/Nova Lima, Serra Do Cipo

J0 –The Journey

Roissy Charles de Gaulle

On fait des câlins à Maman, à Guili, on saute dans la voiture et c’est parti pour l’aventure!

Départ 16h30 de Lambersart, direction Roissy Charles de Gaulles: après des adieux déchirants, nous voilà d’entrée de jeu dans les bouchons en sortie de Lille. Mais malgré ça, les 2 heures de voyage se sont passées sans encombres.


L’enregistrement

L’enregistrement se passe bien: bornes automatiques check, on m’explique comment accrocher les étiquettes sur les bagages. Pour la carte d’embarquement du second vol (Sao Paolo vers Rio), il faut s’adresser au comptoir de la dépose des bagages.

Finalement, le responsable de l’enregistrement arrache les étiquettes des sacs, et déchire les cartes d’embarquement. Il refait tout:

« Alors, Paolo Gravier, c’est le petit bonhomme »

« Marine Gravier, c’est la grande Fille »

« Et vous monsieur, vous êtes le GO (Gentil Organisateurs pour ceux qui ne connaissent pas le Club Med) »

« Et je peux vous poser une question monsieur? Où est madame? »

« Mais bien sûr, Madame est enceinte, elle ne peut donc pas voyager, car il y a trop de risques avec les moustiques (Zicka, chikungunya, dengue, fièvre jaune….) »

« Et vous avez une attestation de sortir du territoire? »

« ET M…. » Le voyage commence bien… Première panique, alors qu’on est parti pour l’autre bout de la planète depuis même pas deux heures…

Finalement, le personnel a été top, ils ont géré la situation, et on a pu dire au revoir à nos bagages.

20h00: Un Mc Do

Un passage au checkpoint sécurité, comme une lettre à la poste.


L’embarquement

De l’attente en salle d’embarquement, et là ça commence à dégénérer (mini-moi qui tape sur mini-toi, ou l’inverse, je ne sais plus). Bref, l’attente est longue, mais ça passe: « Papa, j’a soif! Papa, j’ai envie de faire pipi! Papa, Marine elle m’embête! Papa, Paolo y’m’tire la langue! Papa… Papa… Papa… »

Tiens, c’est l’heure d’embarquer! Je ramasse les morceaux qui traînent à droite et à gauche (un bras, un jambe….) Non, je rigole, je les attrape juste par les cheveux pour les trainer jusqu’à la porte! Non plus, mais il faut dire qu’ils m’ont un peu tape sur les nerfs.

On embarque, et là, la magie commence!

Premier grand voyage, premier avion, premier voyage avec Papa… Tout la merveille du monde dans les yeux d’un enfant! (Du moins c’est ce qu’on aurait pu voir dans mes yeux)

Un seul bémol au tableau: aucun film disponibles pour les enfant n’est en français… Pas grave, ça passe quand même an glas, ils sont heureux, il sont connectés!

Et tant bien que mal, malgré les 12 heures de vol, le trajet s’est bien passé.

On atterri à 6h00 sans encombres à Sao Paulo, malgré le peu d’heures de sommeil.

Toujours le sourire, malgré la course!

Le transfert

Problème à Sao Paolo: 1h40 de connexion, et il a fallu plus d’une heure pour passer l’immigration. Après il a fallu faire la queue pour récupérer nos sacs, passer la douane…

Enfin, nous nous mettons en ligne pour l’enregistrement des bagages: file d’attente d’au moins une heure!

Une aide nous demande ou nous allons, et nous dirige en tête de file. Les bagages enregistrés, il faut alors courir pour traverser l’aéroport et franchir la sécurité: on passe du terminal 1 au terminal 2. On saute dans le bus: pas le temps de retirer du cash, d’acheter à boire ou à manger, nous sommes les derniers à monter dans l’avion, il doit décoller à 7h50.

Les portes se ferment derrière nous, le vol est en placement libre… Le personnel naviguant s’organise pour que vous puissions nous assoir ensemble. Ouf! Enfin, on est assis, après un sprint de 40 minutes à travers l’aéroport on peut enfin s’assoir!

L’avion bouge, se stoppe, avance en direction de la piste. On s’arrête, et on retourne s’apponter.


La surprise

Quand ça bouge pas, ça bouge pas!

Après 30 minutes d’intervention de techniciens divers, un message du pilote alerte les passagers d’un problème de maintenance sur l’appareil. Les voyageurs prenant une correspondance vers d’autres vols sont priés de descendre afin d’être redirions vers d’autres vols domestiques.

Nous attendons… Près d’une heure et demi après notre embarquement, nous descendons de l’avion, afin d’embarquer dans un autre appareil similaire. Et ce p@!!%$ de wifi qui ne veut pas fonctionner, je ne peux pas prévenir Beth de mon retard…

Finalement, nous partons de Sao Paolo à 11h, avec environ 3h de retard. Marine s’effondre de fatigue, et Paolo reste toujours aussi vivace. Nous atterrissons peu avant midi, nos sac sont là, je booke un taxi direction Copacabana. Il nous dépose directement en bas de l’appartement.

Malgré tout, on est arrivés!

Nous sonnons, Beth est là.